Vous avez tendance à faire les choses à la dernière minute ?
Vous avez l’impression d’être plus productif quand vous travaillez dans l’urgence ?
Vous avez du mal à prioriser ce que vous avez à faire et repousser souvent (ou systématiquement) les choses contraignantes ?
Vous faites généralement ce qui vous apporte une satisfaction immédiate en premier ?
Vous vous reconnaissez en lisant cela ? Alors cet article pourrait vous intéresser !
Vous l’avez peut-être déjà deviné, aujourd'hui nous allons parler de procrastination mais avant d’aller plus loin je vous propose de définir ce terme un peu barbare.
Définitions
Procrastination, du latin procrastinatio, ajournement, de cras, demain, terme utiliser pour définir une tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain. (Larousse)
En psychologie, la procrastination est un terme qui renvoie à l'habitude pour une personne, de reporter à plus tard des tâches ou des activités prioritaires, et de les remplacer par des activités d'importance secondaire.
C’est un complément important car, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le fait de procrastiner ne veut pas dire que l’on ne fait rien, bien au contraire !
Les causes et les conséquences
Nous procrastinons tous de temps à autre, et ce n’est pas grave. Par contre, quand ce comportement devient habituel ou systématique cela peut devenir pénalisant pour la personne qui procrastine.
Si parfois il est juste question de l'absence de plaisir et de récompense immédiate, de nombreux psychologues associent à ce comportement des troubles tels que l'anxiété, une faible estime de soi, du perfectionnisme, de l’ennui, de l’apathie, ou encore de l'impulsivité. Certaines tâches peuvent réveiller des peurs ou des blocages, qui font naitre la procrastination.
Que vous soyez un grand optimiste, un adepte de la politique de l’autruche, un spécialiste de la création de fausses urgences ou encore un inconditionnel de l’éparpillement, on arrive au même résultat. En reportant la tâche que l’on devrait faire on supprime provisoirement le stress qu’elle induit.
Mais faire les choses dans l’urgence nous oblige à prendre des raccourcis ou faire les choses de manière moins appliquées, on augmente le risque d’erreurs et on dépense beaucoup plus d’énergie que lorsque l’on fait les choses en ayant du temps.
Si on changeait de point de vue?
Vous trouverez de nombreux conseils pour lutter contre la procrastination, faire un planning, estimer le temps nécessaire pour chaque chose, prioriser ce que l’on doit faire…. Cela peut être une piste, mais on peut aussi choisir de changer de point de vue.
Fleur Daugey, auteure de Procrastiner pour mieux créer, propose une autre vision de la procrastination : Procrastination : et si c’était une question d’émotions ? – Psychologies.com
En lisant l’article en lien ci-dessus, j’ai été interpellée par plusieurs passages :
« La procrastination est inhérente à l’être humain … De nos jours, l’évolution de nos modes de vie fait que la plupart des tâches n’ont pas un enjeu de vie ou de mort. On peut donc se permettre plus facilement de procrastiner. » « En Occident et dans un système capitaliste, la procrastination est particulièrement mal vue parce qu’on dit que « le temps, c’est de l’argent ». Si on perd son temps, on perd de l’argent. »
Elle dit aussi que « La procrastination n’est pas liée à une mauvaise gestion du temps, mais à nos émotions. Plus un projet nous tient à cœur, plus y a des chances que l’on procrastine. Au fond, l’émotion qui domine dans la procrastination, c’est la peur : celle de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, de voir sa vie changer suite à une action… si je ne fais pas, je ne pourrais pas échouer. »
Tout cela nous permet d'avoir un nouvel angle de vue pour changer ces habitudes avec plus de bienveillance. Si on prend le temps d’écouter, d’observer ce que nos comportements disent de nous on peut avancer, modifier, prendre la main sur nos actions, de réorganiser nos priorités.
Et la sophrologie dans tout cela ?
La sophrologie est une méthode idéale lutter contre la procrastination. Selon le profil et les problématiques de chacun nous pouvons travailler différents axes comme les peurs, la gestion du stress, la confiance en soi, la motivation, ou encore le lâcher prise.
Au moyen d’exercices simples alliant respiration et mouvements, nous apprenons à relâcher les tensions, instaurer le calme, cohabiter avec nos émotions (et non nous battre contre elles !). Nous utilisons aussi des techniques de visualisation afin de dépasser les peurs, vivre la réussite, ressentir de la motivation ou de la fierté….
Avec bienveillance et tolérance, vous apprenez à trouver et utiliser vos propres leviers de motivations et toutes les ressources dont vous avez besoin pour avancer.
Après une première rencontre vous permettant de découvrir la sophrologie et de m’expliquer votre fonctionnement, je mets en place un protocole personnalisé que nous validons ensemble, et réajustons à chaque fois que c'est nécessaire, pour atteindre votre objectif. Vous avez déjà tout ce qu’il faut en vous, il ne vous reste plus qu’à en prendre conscience.